Dans les histoires rigolottes du club en voila une croustillante comme un croissant…..
Il s’agit d’un déplacement à PARIS dans les années 1980, non pas en train mais en bus avec départ vers 5h le dimanche matin ! Ca devait sûrement se situer aprês nos 2 fameux déplacements
en train qui avaient un peu déraillés….. Privés de train jusqu’à nouvel ordre , nous voilà donc obligés de nous lever aux aurores pour aller jouer en banlieue parisienne.
Vers 9h30 du matin, pause café sur une aire d’autoroute du côté du MANS. Les dirigeants , tous les joueurs de la première et de la réserve descendent du bus, sauf 3 ou 4 unités qui avaient trop tiré sur la réserve (pas la même) la veille!
Chacun commande son café au bar et s’installe sur des tables au fond de la salle en contournant un groupe d’une trentaine de personnes qui déjeunaient sur des mange-debout (moi je préfère les boire-assis) entre le bar et les tables oû nous nous installions.
Tout se passait normalement, quand tout d’un coup un de nos 3èmes lignes, gaillard , qui était resté au bar nous balance un croissant par dessus le groupe du milieu .
Il nous refait signe pour en lancer un autre et vide ainsi les deux corbeiiles qui se trouvaient sur le comptoir, profitant à chaque fois que le barman tournait le dos pour faire ses cafés à la machine.
Une quinzaine de croissants volèrent ainsi au dessus du groupe de messieurs entre nous et le bar, mais aucun d’entre eux ne broncha….
Puis subitement, le président Alain BERTHE se leva.
On pensait tous qu’il allait sermonner notre lanceur de croissants…
Mais non, il s’arrêta discuter avec un des messieurs bien habillés, des mange-debout.
Puis quelques minutes plus tard, tout le monde rejoignit le bus. Evidemment pas un croissant n’avait été payé.
Alors le président pris le micro : » Eh les gars vous savez qui c’était les 30 gars au mileu de la salle ? » . non évidemment, bien moi j’ai reconnu un collègue qui était en fac de droit avec moi il y a 15 ans. Ils sont tous commissaires de police et « montent » à Paris pour manifester sur leurs conditions de travail !
Heureusement qu’ils étaient en grève …..
Rédacteur : Pascal BERTHE