Selon Mappy, un aller et retour Vannes – Mont de Marsan, soit 1170 km aller et retour, va vous coûter 103.22 € en essence, et 87.20 € en péage. On ne comptera pas les bières et les sandwiches que vous auriez de toute façon commandés si le match avait eu lieu à Vannes.

Mais au fait de quoi parle t on ? Le match aller à eu lieu a Mont de Marsan ! Donc le retour sera à Vannes !
Oui, mais….
Nous avons été alerté par Mme Irma, dont les augures dépassent celles de Nostradamus, et qui pour l’occasion fit chauffer sa boule, éventra un ballon GILBERT pour lire ses entrailles, n’ayant trouvé aucun volontaire pour se prêter à l’exercice (on lui aurait bien proposé un ou deux arbitres, mais nous les respectons trop pour en sacrifier un, et puis dans l’ensemble ils commettent moins d’erreurs qu’un joueur moyen), mais c’est finalement dans le marc de café qu’elle nous a livré le contenu de son augure :
En mai 2022, une des demi finale opposera Mont de Marsan, 1er , a Vannes, 6ème !

Sa boule confirmait une “remontada” incroyable de notre équipe, passant de la 13ème place (porte bonheur ?) a la 6ème place, qualificative pour une demi finale, qui se jouera chez le premier. Ce qui ne manquera pas de sel si on se rappelle ce qui s’est passé il y a deux ou trois ans.
Devant notre incrédulité elle nous montra ses marcs de café, preuves de ce qu’elle avançait.
Nous en avons pris des photos que nous vous soumettons içi :
La première représente la première mi-temps du match contre Provence. A chaque minute inscrite sur l’écran diffusant le match, un point marque l’endroit sur le terrain où se déroulait l’action. On part de 0 à gauche, pour le coup d’envoi, et chaque nouvelle minute vient se décaler d’un cran vers la droite , la 40ème minute. se trouve donc le long de la ligne de touche de droite. Pigé ?

Il est clair que Vannes a outrageusement dominé son adversaire, mais n’a pas su concrétiser. Il est d’ailleurs surprenant qu’avec une telle domination, durant laquelle le commentateur TV parlait “d’avoir mis la tête sous l’eau de son adversaire, 3 pénalités ont été tentées, alors qu’avec une telle emprise sur le match, il fallait “tuer” le match par 3 pénal touches, qui en 2ème mi temps prouveront leur efficacité.

Mi temps plus équilibrée, sans doute due à la fatigue. mais heureusement Vannes saura cette fois conclure ses actions
Match suivant à Colomiers, classé 3ème :

Vannes domine son adversaire, sans partage, les 10 premières minutes. Mais de façon a nouveau stérile. Puis le jeu se partage, pour une fin de mi temps à l’avantage de Colomiers.

2ème mi temps à nouveau plus riche en mouvement que la 1ère. Les joueurs rentrés en cette seconde mi temps vont être très tranchant, et 4 essais vont en illustrer le titre de “Finisseurs” employé par Fabien GALTHIER pour coller plus à la réalité que celui de “remplaçant”.
L’observation de ces “tâches de marc de café”, permet de constater qu’il faut faire attention à ce qu’on fait, sinon on risque de se brûler ! Et puis il est évident que le thé, jus d’eau chaude sans caractère, ne donnerait pas les mêmes résultats !
Alors, pouvons nous croire en ces augures, d’une voyante qui louche et qui renverse son café ?
Est t il possible que Vannes réalise cette “remontada” ?
Nous avons essayé de nous rapprocher de Jean Noël, pour avoir la réponse. Trop occupé, nous nous sommes imaginés ce que sa grand mère finistérienne a pu lui conseiller pour qu’il redresse une situation très délicate :
“Mon p’tit gars, c’est pas pasque tous les ânes braient qu’il faut cesser de traire la vache ! T’occupe dont pas d’ceux qu’en savent toujours plus, c’est tout comme dire qui pleut tout le temps par chez nous, et ben non, moi j’te le dis, dans ce monde de misère il pleut que sur les cons, et si y z ont pas compris qu’ton équipe elle a retrouvé le bon rythme, qu’elle laisse plus tomber la balle et qu’un finistérien c’est du granit sur pattes, qui lâche jamais quand d’autres mouillent leurs chausses, et qu’une terre qui a vu naître et grandir des Bolloré, des Leclerc, des Surcouf, des Kersauzon, Tabarly, Riguidel, qui naviguaient pas sur des cageaux ni sur des poubelles , pt’êtes même des Obelix et des Astérix, et pourquoi pas des Bécassines, et bien c’terre là, moi j’te l’dis, et ton grand père te l’aurais dis aussi, elle va nous faire un premier entraineur Breton en Top qu’a tord, dame sûrement et dans pas longtemps ! Accroche toi mon p’tit gars, tu peux être fier d’nous rendre fier !”
Note des rédacteurs à Jean Noël :
Jean No,nous espérons que tu ne nous en voudra pas de prêter à ta grand mère des propos qui nous paraissent plein de bon sens. Ton président a bien fait de te garder sa confiance, et ces deux derniers matches démontrent qu’un travail de fond a été fait, et que nombre des maladresses et fautes techniques qui pénalisaient le déroulé de vos actions ont aujourd’hui disparues. Ayant connu, mais à un degré nettement moindre, les situations de stress qu’un entraineur subit lorsque son équipe, pour des raisons souvent complexes, ne répond à ses attentes, on peut imaginer le soulagement de la voir enfin redevenir elle même. Et sans afficher un optimisme démesuré, il est évident qu’un énorme travail, respectant les fondamentaux sans se laisser aller à ceder à la panique, trouve aujourd’hui sa récompense. Ce serait étonnant que Narbonne, ce soir, n’en fasse pas les frais.
Amis supporters, il va donc falloir économiser !
N.B. : A l’avenir, nous essayerons de trouver une voyante préférant window au marc de café, les augures en seraient plus nettes !