1953/1954 : Période extrêmement difficile pour les armées françaises entre une guerre qui se perdait à Dien Bien Phu, et une autre qui débutait en Algérie.
Conséquence : Notre équipe de parachutistes a été appelée à d’autres combats que ceux d’un ballon qui n’en fait qu’à sa tête !
Ce sera donc une mise en sommeil de 10 ans, jusqu’à la déclaration d’indépendance de l’Algérie en 1962, qui verra les troupes françaises rapatriées en France, et Vannes bénéficiera du cantonnement de deux régiments :
Le RICM “‘Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc” devenu en 1958 le “Régiment d‘Infanterie des Chars de Marine” (malins, les militaires, le nouveau nom est quand même plus soft, et on garde les mêmes initiales, qui dit que l’armée est dépensière ? Tu imagines le gain en peinture et en encre qu’aurais coûté de refaire tous les supports contenant les initiales ? En plus c’est une économie quasi écologique !
Le 3èmè RIMa ou 3ème Régiment d’Infanterie de Marine longtemps considéré comme étant un régiment disciplinaire, le boulot principal de ses soldats c’est de marcher à côté des chars du RICM, peut être parce qu’il n’y a pas assez de place dans le char, officiellement pour le prot
Donc circulez, y a rien à voir !
Le club fut mis en sommeil, et ce n’est que, presque 10 ans plus tard, en 1962, que les « anciens bérets rouges » revenus dans la région, Edmond Gauthier, André Carrier, Micky Lepage, aidés de quelques personnes comme Jo Courtel , Jean Bodard, Gilles Sausseau , Jean Dumoulié , et Louis Berger, qui fut nommé président, décidèrent de reconstituer une équipe et un club, avec toujours une très forte ossature militaire grâce aux deux régiments basés à Vannes : le RICM et le RIMA.