Quinze jours après le fameux article dans Ouest France, pleine page de Vannes, du train arrêté, bis répétita ! (voir article précédent)
De nouveau en déplacement en région parisienne et de nouveau grosse défaite mais aussi grosse 3ème mi-temps dans le train….. Ce coup-ci, nous étions avec un autre groupe dans le wagon « corail » mais pas des sportifs. Non, des gens d’un certain âge, bien habillés et très sérieux, bref tout l’inverse de nous. Peu importe nous, comme d’habitude on arrosait la défaite car sinon on n’aurait pas arrosé grand-chose dans la saison…Apéros, vins et chansons à boire étaient de mise.
Dans notre vaste répertoire, nous avions une chanson un peu osée ou un des joueurs choisi par l’équipe et qui avait fait une grosse bourde sur le terrain devait se déshabiller langoureusement au rythme d’une chanson dans laquelle il devait enlever un vêtement à chaque couplet.
Ce jour-là, celui qui avait fait la bourde était un seconde ligne. Normal ! Il se prêta de bonne grâce à la chanson et bien que déjà grand avec ses 1mètre90, monta sur un siège pour que tout le wagon en profite ! Pour les collectors de chansons le refrain est : ah viens dans ma guitoune, zig zig la jambe en l’air, zig zig la jambe en bas ! Normalement la pudeur exige que le joueur choisi termine en slip, mais notre seconde ligne brut de décoffrage termina à poil, balançant son slip à travers le wagon et qui atterrit sur le groupe des gens bien habillés….
Le lendemain, nouvel article pleine page de Vannes . « LE RCV PERDS DE NOUVEAU MAIS FAIT LA FETE ». Ce coup ci l’article était moins élogieux pour le club avec notamment les propos scandalisés d’un des passagers : “jJai eu honte pour la première fois de ma vie d’être français » disait-il. Ce passager c’était le sous- directeur d’un grand groupe alimentaire breton, grosse entreprise nationale dont le siège était à VANNES et qui était avec un groupe de hauts placés brésiliens pour conclure un marché. C’était eux les gens cravatés qui n’avaient pas applaudi à la fin de la chanson. Sans doute en tant qu’étrangers ils n’avaient pas compris les paroles …..
Le déplacement suivant en banlieue parisienne se fit en car couchettes avec départ à 1heure de VANNES le dimanche matin. On perdit de nouveau, sûrement à cause de la fatigue du voyage….
Pascal BERTHE
J’aime ce blog, l’humour… Par les temps qui courent, c’est une panacée !
Merci Bertri,
Tu es le 2ème abonné, mais comme on ne maîtrise pas encore complètement le logiciel, on a tardé a te remercier de nous lire. Le blog est de plus en plus lu, nous en sommes en août à plus de 1200 vues.
Comment nous a tu connus, a tu joué au rugby ?
a BIENTÖT
En 1962-1963 à 13.